FESTILAG 2021 / Avant la clôture, les femmes marchent sur Bassam pour plus de droits

Programme chargé pour les festivaliers à 24 h de la clôture de la 9ème édition du Festival International du Film des Lacs et Lagunes (FESTILAG) Naky Sy Savané et les femmes marchent sur Grand Bassam.

Comme en 1946, les femmes de Côte d’Ivoire battent le pavé pour réclamer plus de droits. A la faveur de la célébration de la journée dédiée, par l’ONU, à l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 novembre, le Festival International du Film des Lacs et Lagunes (FESTILAG) organise sa traditionnelle marche sur le pont de la Victoire de Grand Bassam.

Lire aussi : Violences basées sur le genre / Plus de 1000 cas dénombrés en CI de juin 2019 à septembre 2021

Pour la promotrice du Festilag, cette année, la Marche des femmes sur Grand Bassam, est assez particulière. « Nous vivons des situations difficiles avec la crise sanitaire du Covid-19. Et, ces derniers mois de nombreux cas de violences faites aux femmes et des cas de viols ont été signalés. Donc, pour nous la marche de ce vendredi arrive pour briser les barrières et libérer la parole. Nous aurons ensuite une projection du film ‘’Zalissa’’ de la réalisatrice Carine Bado suivi d’un panel au Musée National de Grand Bassam », a-t-elle présenté, avant d’indiquer que l’évènement est placé sou l’autorité du roi des N’Zima Kotoko, Sa Majesté Amon Tanoé.

Le jeudi 25 novembre 2021, au palais de la Culture de Treichville, en collaboration avec l’Union pour le Progrès des Artistes de Côte d’Ivoire (UPACI), présidé par Fadal Dey, le Bureau Ivoirien des Droits d’Auteur (BURIDA) et le Bureau Burkinabè du droit d’auteur (BBDA), le FESTILAG a organisé un atelier sur le thème : « Les enjeux de la signature du décret portant rémunération pour copie privée ».

Lire aussi : Ecrivaines, féministes / Un atelier pour aiguiser la plume sur les questions des droits de la femme

L’occasion pour Fadal Dey de présenter les attentes des artistes, après la signature du décret sur la copie privée. « La balle est désormais dans notre camp. Il nous faut organiser des ateliers de sensibilisation et d’information sur la copie privée. Nous devons aussi réfléchir au modèle de rémunération que nous voulons adopter pour notre pays », a-t-il indiqué, avant d’inviter les artistes à l’union et à la solidarité.

Raph-O avec Sercom

844
A lire aussi