Usurpation de titre / Un faux journaliste mis aux arrêts au Sénat à Yamoussoukro

Avec l'âge on s'assagit. C'est ce qu'on dit souvent. Mais à l'évidence, cela n'est pas vrai pour tout le monde. Certaines personnes vieillissent avec leurs mauvaises habitudes. C'est le cas de G.C. Cet individu de plus de 50 ans fait de l'usurpation de titre son activité favorite. Que s’est-il passé ?

Avec sa vieille caméra non fonctionnelle, il écume, depuis des années, les cérémonies et autres rencontres sur toute l'étendue du territoire ivoirien. Partout où il arrive, les portes sont ouvertes au faux journaliste. Comme on le dit, mille jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire.

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Le jour du propriétaire est arrivé, ce lundi 6 décembre 2021, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Fidèle à ses habitudes, G.C est à l'œuvre. Il Multiplie les interviews pour soutirer de l'argent aux sénateurs qui sont en travaux de commission dans le cadre de l’adoption du budget 2022 de l'État de Côte d'Ivoire.

Manque de bol pour ce rat de la presse, un membre du service communication de la chambre haute du parlement, passant par-là, constate que la caméra de G.C ne fonctionne pas alors qu'il est en pleine interview.

Interrogé sur ce fait, le faussaire déclare que son appareil vient, à peine, de se décharger. Devenu méfiant, son interlocuteur lui propose d'aller recharger sa batterie. C'est alors que le pot aux roses est découvert.

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Les journalistes reporters d'images venus s'enquérir de la situation de leur ‘’confrère’’, constatent avec stupéfaction que la caméra n'a ni batterie, encore moins un chargeur. L'indélicat personnage qui a commencé à balbutier est alors confié aux éléments du commissariat du 2ème arrondissement de Yamoussoukro pour nécessité d’enquête.

Fin de parcours pour cet usurpateur de titre, espérant que cela serve de leçon à ses acolytes, encore nombreux dans la nature.

Infos : Stéphane Beti

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