Coopération militaire / Côte d’Ivoire-Mali-Burkina Faso, un rideau contre le terrorisme

Les chefs d’Etats-Majors Généraux de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Burkina Faso ont dressé à Abidjan, le mardi 06 juillet 2021, le plan de riposte et de sécurisation des frontières communes contre l’ordre djihadiste croissant.

« Les questions sécuritaires aux frontières communes, surtout les réponses opérationnelles à y apporter ont constitué l’essentiel de cette séance de travail. L’objectif étant d’apporter des solutions aux difficultés qui auraient pu apparaître sur le terrain et de trouver des solutions immédiatement applicables face à la menace terroriste qui veut prendre racine à nos frontières (...)

Les généraux ont passé en revue les différents facteurs opérationnels à prendre en compte : identification des vulnérabilités, renforcement de la coordination, partage du renseignement, interaction avec les populations et entre les unités installées de part et d’autre des frontières et qui devraient permettre d’être proactif dans la lutte contre ce phénomène transfrontalier », tels ont été les propos du Général de corps d’armée Lassina Doumbia, chef d’État-Major Général des Armées de Côte d’Ivoire au sortie de cette rencontre tripartite.

Lassina Doumbia a indiqué qu’il s’agit pour eux d’évaluer les mesures de coordination opérationnelles entre leurs armées adoptées dans le cadre d’un concept d’opération global élaboré par un groupe de planification constitué des représentants respectifs, dans le sens de la nécessaire coopération devant un péril de sécurité collective.

Pour le Général de Brigade Oumar Diarra, chef d’État-Major Général des Forces Armées du Mali, cette coopération est appelée à s’intensifier afin d’opposer une posture vigoureuse et pérenne devant le terrorisme.

Quant au Général de Brigade Moise Miningou, chef d’État-Major des Forces Armées du Burkina Faso, il a réitéré son appel aux populations à aider les forces de sécurité dans cette lutte de longue haleine, en restant d’une part imperméable aux chants de sirène djihadistes, et en collaborant d’autre part avec les Forces de Défense et de Sécurité.

Raphael Okaingni

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