Secteur de la santé / Des poches de sang vendues parallèlement dans les CHU à 50, 70 mille

Le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Bi Ballo a relevé que 4 formes de corruption minent le secteur de la santé. C’était le jeudi 9 décembre 2021 à Abidjan-Plateau lors d’un point presse conjoint dans le cadre de l’Opération “Coup de poing”.

« Les formes de corruption constatées se déclinent sous formes, notamment la facturation de soins réputés gratuits dans les établissements publics sanitaires, le détournement des patients des voies normales vers des cliniques privées, le trafic illicite de poches de sang et le conflit d’intérêt et abus de fonction avec trop perçu », a déclaré Zoro Bi.

Il co-animait cette rencontre avec ses 2 collègues de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, Anne Désirée Ouloto et celui de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie Universelle, Pierre Dimba.

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Présentant la substance des résultats des enquêtes menées dans des centres de santé, Zoro Bi a indiqué que les investigations ont été menées dans 14 structures sanitaires, soit 11 publiques et trois privées.

Le ministre a par ailleurs confirmé la présence d’un réseau de vente illicite de poche de sang au CHU de Treichville sans ordonnance et sans pièce d’identité. Ils sont vendus du simple au quintuple aux plus offrant, de 7000 ou 7500 Fcfa normalement à 50 et 70 mille Fcfa par des membres du service en complicité avec des intermédiaires extérieurs dans un circuit parallèle, selon Zoro Bi Ballo.

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Face à cette situation, Anne Ouloto a assuré que son département jouera son rôle pour aider à la sensibilisation et au changement d’approche. Quant à Pierre Dimba, il a soutenu que des décisions fermes seront arrêtées pour mettre fin à ce cancer. « Cette situation ne restera pas impunie », a-t-il promis.

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Notons que les investigations ont été menées dans les CHU de Treichville et Cocody, à l’hôpital général Félix Houphouët-Boigny d’Abobo, l’hôpital général de Koumassi, l’hôpital général de Port-Bouët, au CHR d’Agboville, les centres de santé de Yopougon Kouté, Niangon Sud, Abobo Kloétcha, au centre de santé communautaire d’Abobo-Baoulé et dans 3 cliniques privées.

KKS avec AIP 

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