Lutte contre la malnutrition / Dr Aka propose une formation des ménages
- Publié le 07, mai 2021
- SOCIETE
La Jeune Chambre Internationale Abidjan Soleil (JCI-Abidjan Soleil) a initié sa première formation publique, le jeudi 06 mai 2021 à Cocody, sur les enjeux de la malnutrition.
Placée sous le thème, « Nutrition et enjeux socio-économiques, contribution du citoyen actif », cette activité avait pour objectif de déceler les éléments essentiels concernant la nutrition. Pour Kané Mamadou, président exécutif de JCI-Abidjan Soleil, il est important de manger, mais il faut manger varié, équilibré et sain. Parce que dit-il, l’homme a besoin d’une bonne alimentation pour garder la santé.
Dans son intervention, Dr Aka Bekroudjobehon, formateur du jour a instruit son auditoire sur la nutrition et son revers qu’est la malnutrition. Selon le spécialiste de la santé, la malnutrition est un problème de santé publique et ses déterminants émanent de l’alimentation inadéquate. « Nous ne savons pas comment manger, alors que la nourriture est déterminante pour notre santé », a-t-il soutenu.
Par ailleurs, il a fait comprendre que la malnutrition n’est pas seulement liée à des situations de carences alimentaires, mais elle est aussi liée à des situations d’excès, notamment la sous-nutrition et la sur-nutrition. Avant de confirmer que ces deux types de malnutrition ont de fortes prévalences en Côte d’Ivoire.
À en croire le formateur, lorsque la malnutrition intervient chez la femme en âge de procréer, de la naissance jusqu’à deux ans, cela handicape l’enfant sur le plan de la croissance physique et au plan de l’apprentissage intellectuel. « Ces enfants seront handicapés jusqu’à l’âge adulte. Ils n’auront pas le potentiel pour contribuer à produire des richesses pour leur pays parce qu’ils seront handicapés intellectuellement », a-t-il soutenu.
Pour lutter contre la malnutrition, Dr Aka propose une croissance des connaissances de la population sur les problématiques de la malnutrition, pour que les ménages puissent éviter les mauvaises habitudes.
Adama Traoré