Solutions à l’employabilité / Les acteurs de l’insertion face à face à Bingerville

L’Observatoire de l’Insertion Professionnelle des Diplômés de l’Enseignement Supérieur (OIPDES) et la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur (DGES) ont initié une journée de réflexion. C'était sous la présidence du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), Adama Diawara.

Cette rencontre dénommée ‘’Journée Annuelle des Stages et d’Insertion Professionnelle (JASIP)’’ s’est tenue le jeudi 22 juillet 2021 au pôle scientifique de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) à Bingerville. Représentant le ministre Adama Diawara, le professeur Djakalia Ouattara, directeur de cabinet adjoint du MESRS, a salué cette première journée du genre, dont les échanges contribueront à l’amélioration de l’employabilité des jeunes diplômés.

Pour lui, la forte proportion de diplômés universitaires au chômage est inquiétante. Il a estimé que les universités et les grandes écoles publiques ou privées ne devraient plus se contenter de produire des diplômés, mais d’offrir aux apprenants des formations de qualité afin de mieux répondre aux attentes des marchés de l’emploi. Abordant dans le même sens, le directeur de l’enseignement supérieur, Nindjin Aka Fulgence, a affirmé que l’objectif affiché par le MESRS est de garantir l’insertion professionnelle des diplômés.

Pour sa part, le directeur de l’OIPDES, Dosso Mouhamadou, a qualifié cette journée comme une annonce des actions à venir sur les stratégies à mettre en œuvre pour la politique nationale d’insertion des diplômés définie par le Gouvernement. « L’objectif consiste à créer un cadre de rencontre et d’échanges périodiques entre les principaux acteurs de notre système de formation et les experts du monde professionnel », a-t-il précisé.

Quant au président de l’UFHB, professeur Ballo Zié, il a rassuré que l’université de Cocody s’est inscrite dans la professionnalisation. Il s’est toutefois félicité de cette journée d’échanges qui offrira des solutions aux diplômés.

Raphael Okaingni