Sécurisation des frontières du Golfe de Guinée / L’OIM dresse le bilan de ses actions
- Publié le 30, jui 2022
- SOCIETE
Le projet « Renforcer la sécurité frontalière et la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » a connu son apothéose avec un atelier de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), en partenariat avec le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité. C’était le mardi 28 juin 2022 à Abidjan-Plateau.
Financé par le ministère fédéral allemand des Affaires Etrangères, ce projet qui a commencé le 1er mai 2021 s’achèvera ce jeudi 30 juin 2022. Il avait pour but de renforcer les conditions sécuritaires et sanitaires dans le Golfe de Guinée, avec le renforcement des capacités de gestion des frontières et la résilience des communautés au Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo.
« Le gouvernement de l’Allemagne et l’OIM partagent un engagement de longues dates en matière d’appui au gouvernement ivoirien en faveur d’une mobilité transfrontalière sûre et respectueuse du droit humain. A travers ce projet, cet engagement est renouvelé pour soutenir le renforcement de la sécurité aux frontières, pour faciliter les mouvements sûres et réglementaires dans la poursuite d’une stabilité régionale dans le Golfe de Guinée », a soutenu la cheffe de mission de l’OIM Côte d’Ivoire, Letizia Tirone, par ailleurs cheffe de programmes de gestion des frontières.
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Ce projet a permis de mener une étude relative à la perception des communautés sur la sécurité et la gestion des frontières dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, plus précisément dans la région du Bounkani. Il a révélé que plus de 90% des personnes enquêtées connaissent les différentes catégories des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) présentes au poste frontière.
Sur la question des menaces et risques sécuritaires, selon les enquêtés, les principaux problèmes sécuritaires transfrontaliers sont le vol du bétail (50,8%) et les attaques des bandits armés (33,4%). D’ailleurs, 70% des enquêtés se sentent en sécurité dans leur localité du fait de l’existence de patrouilles des FDS et du bon niveau de cohésion sociale au sein de la communauté. Les 30% restant ne se sentent pas en sécurité pour plusieurs raisons, à savoir les menaces terroristes, les braquages à domicile, les coupeurs de routes et le manque de collaboration avec les FDS.
Notons l’atelier a enregistré la présence de Allah N’Guessan, Inspecteur général de police, représentant le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité ; et de Dave Ouffouet Affyng Kouassi, pour le compte de l’ambassade de l’Allemagne en Côte d’Ivoire.
KKT