Ecole des militants / La fédération d’Alépé formée à l’usage de la démocratie

La 3ème session l’école de formation des militants au socialisme et à la démocratie s’est tenue ce samedi 26 juin 2021 dans le village d’Ahoutoué, département d’Alépé, dans la région de La Mé.

« Démocratie, partis politiques et usages démocratiques », a été le thème de cette 3ème session servie aux militants, motivés à apprendre davantage sur les fondamentaux qui portent le Front Populaire Ivoirien (FPI).

Prononcé par le secrétaire général de la fédération d’Alépé, Amon Célestin, ce thème a été abordé sous sept angles, à savoir : Les origines occidentales de la démocratie ; Démocratie et Etat moderne ; La démocratie en Afrique noire traditionnelle ; Démocratie en Afrique ; Démocratie et parti politique ; Le FPI et la démocratie en interne ; Et le FPI et la démocratie en externe.

Selon le formateur, le système démocratique est un système ancien imputable à l’antiquité grecque. C’est une solution de compromis politique qui associe le plus grand nombre à la décision politique. Toutefois, la démocratie a été contrariée en Afrique par l’émergence des partis uniques, progressivement effacés avec le multipartisme.

Pour le cas spécifique du FPI, qui tire ses fondements depuis sa légalisation en 1990, il précise que c’est un parti socialiste qui fait de la démocratie la raison de son existence. Raison pour laquelle, il réprouve en externe, toute forme d’accès au pouvoir en dehors de la voix démocratique et par le biais des élections.

Présent à cette formation, le fédéral FPI de Taabo, Igor Alban, a invité les élus locaux, les secrétaires de sections et les militants à prendre leur responsabilité dans le combat politique de la libération de Laurent Gbagbo, pour une libération totale de la Côte d’Ivoire.

Auparavant, l’assemblée a passé en revue l’analyse de la situation socio-politique de la Côte d’Ivoire, avec point central la situation du couple Gbagbo, qui pour eux, constitue le point d’achèvement de la lutte politique entamée depuis des lustres.

Raphael Okaingni

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