Cherté de la vie / Vincent Toh Bi : La stabilité et la sécurité sociale en dépendent
- Publié le 26, jui 2021
- SOCIETE
Ex-préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié s’est prononcé sur la cherté de la vie dans une publication en date du jeudi 22 juillet 2021. Pour lui la stabilité et la sécurité sociale en dépendent.
« La vie est chère et c’est vrai. Il ne s’agit pas seulement de la nourriture, mais de toute notre vie et de ce qui l’entoure (santé, éducation, logement, sécurité...) C’est la résultante d’un ensemble de facteurs endogènes et exogènes, économiques, politiques, institutionnels, administratifs, critiques, sécuritaires, psychologiques, religieux, culturels, historiques », dira d’emblée l’ex-préfet d’Abidjan.
Comme conséquences de cette cherté de la vie sur la stabilité sociale, il dira ceci : « À la rencontre des populations rurales et de celles vivant dans certaines conditions, l’on réalise, entre autres, les impacts de la vie chère sur la stabilité communautaire. Le coût élevé de la vie fait les conflits fonciers et les conflits communautaires en fonction des occupations professionnelles des allogènes et des allochtones. En découlent logiquement des problèmes de sécurité (criminalité, violences, contrebande, affrontements, vols) ». Avant de mentionner que c’est une grave conséquence sur les populations rurales négligée ou ignorée depuis les grandes villes.
Après avoir tiré la sonnette d’alarme, Vincent Toh Bi Irié a soutenu que son organisation Aube Nouvelle, soumettra des idées et propositions de la population, afin d’accompagner les mesures publiques en vue de faire incliner la courbe des prix.
Pour lui, c’est une œuvre commune et continue d’actions et de responsabilités, qui nivelleront le champ de l’offre et de la demande, en dehors des crises imprévisibles. Cependant, les populations sont en attentes de mesures concrètes pour une chute des prix des matières premières, après la première réaction du Gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 23 juillet 2021.
Raphael Okaingni