Violence à l’université de Bouaké contre des étudiants / La FESCI exige une enquête
- Publié le 28, avr 2022
- SOCIETE
La Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI) a exigé, dans une déclaration, une enquête suite à des "représailles aux actions de revendication menées par les élèves et étudiants de Bouaké pour exiger de meilleures conditions d'étude".

Des heurts ont déclenché mardi (ndlr : 26 avril 2022) à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, au deuxième jour d'une grève du Comité des Elèves et Etudiants de Côté d'Ivoire (CEECI), pour dénoncer notamment l'insuffisance d'infrastructures et d'enseignants.
Les étudiants, membres du CEECI, qui tentaient de déloger, aux environs de 8h les élèves des différents lycées et collèges de la cité, ont été empêchés par les forces de l'ordre qui les ont traqués jusque sur le campus.
Suite à l'irruption des forces de l'ordre, police et gendarmerie, sur le Campus 1 de l'Université Alassane Ouattara de Bouaké, des échauffourées ont éclaté, occasionnant des dégâts matériels et de nombreux blessés.
Lire aussi : Recrutement dans l’armée / Les préinscriptions prennent fin le samedi 7 mai 2022
Selon la FESCI, ‘’le bilan provisoire de cette expédition guerrière digne d'un autre âge, fait état de plusieurs chambres fracassées et vandalisées avec des affaires personnelles d'étudiants emportées (téléphones, ordinateurs portables et autres)’’.
En outre, des élèves et étudiants ont été ‘’tabassés à coup de matraque et crosse de fusils ; de nombreux blessés par les tirs de gaz lacrymogènes, des motos emportées et d'autres endommagées et des étudiantes et étudiants arrêtés’’.
La FESCI, le principal syndicat des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire, exige la mise en place d'une Commission spéciale d'enquête pour faire la lumière sur cette affaire et situer toutes les responsabilités.
Apa