SYNAPPCI / Les journalistes abusivement renvoyés défendus par le conseil de la centrale DIGNITE

Le président de la Centrale syndicale DIGNITE-Confédération des syndicats libres de Côte d’Ivoire, Elie Boga Dago, a échangé avec une délégation du Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d'Ivoire (SYNAPPCI). C’était le mardi 6 septembre 2022 au siège provisoire de la centrale à Yopougon.

Elie Boga Dago, président de la Centrale syndicale DIGNITE, a exhorté le SYNAPPCI à prendre les dispositions pour que désormais tous les travailleurs syndiqués renvoyés abusivement soient défendus par le conseil juridique de la centrale DIGNITE, qui a une expertise en la matière.

C’était au terme de l’exposé du secrétaire général par intérim du SYNAPPCI, Abou Adam qui a présenté la situation critique du secteur des médias et sollicité l’assistance de la centrale syndicale.

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« Le secteur des médias va très mal. La situation n’est pas du tout reluisante. Nous avons une convention collective interprofessionnelle qui n’est pas appliquée dans les entreprises de presse. Les journalistes et les professionnels de la communication sont donc livrés à eux-mêmes dans un secteur qui est confronté aux licenciements collectifs pour motif économique, à des arriérés de salaires, à la transformation des journaux imprimés en site web faute de moyens pour les frais d’impression, la mévente des journaux et la précarité dans les radios de proximité », a-t-il présenté.

Avant de poursuivre : « La vision du SYNAPPCI dans la recherche de solutions efficaces contre cette impasse est qu’il faut réunir tout le monde (syndicats, patrons, structures étatiques, ministères de tutelle, partenaires sociaux, organisations professionnelles des médias et faitières syndicales comme DIGNITE…) autour d’une synergie d’actions dans le cadre d’un dialogue social inclusif ».

De son côté, Elie Boga Dago, tout en prenant la pleine mesure de la situation critique exposée par son hôte, s’est dit à la fois préoccupé et surpris du paradoxe que présente cette triste réalité que vivent les professionnels de la presse.

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Selon lui, lorsqu’on voit l’apparence des journalistes et le travail qu’abat la presse en longueur de journée, on ne peut comprendre que les professionnels d’un secteur qualifié de 4ème pouvoir, vivent dans une telle précarité. C’est pourquoi, il a pris l’engagement de mettre à contribution la centrale DIGNITE pour porter au plus haut niveau cette situation, afin que les acteurs prennent le problème à bras le corps et sortent la presse ivoirienne de ce marasme économique.

Raph-O avec communiqué SYNAPPCI

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