Street-Art exposition / Près de 150 œuvres à découvrir au musée d’Abobo

Nathalie Varley Meplon, directrice du Musée des Cultures Contemporaines Adama Toungara (MuCAT) était face à la presse ce mercredi 7 juillet 2021, dans le cadre de l’exposition qu’organise sa structure, du samedi 10 juillet au dimanche 5 septembre 2021.

Objectif de cette rencontre culturelle, promouvoir le Street-Art en essayant d’établir le lien entre les populations, donc la rue et le musée. Dénommée « AbidjanStreetAct, de la rue au MuCAT », cette expo qui se tiendra du 10 juillet au 5 septembre 2021 est la 3ème qu’abrite le Musée des Cultures Contemporaines Adama Toungara (MuCAT), ouvert en 2020.

Placée sous l’inspiration du scénographe Amédé Régis Mulin, « AbidjanStreetAct, de la rue au MuCAT », offrira près de 150 créations aux visiteurs, dont 25 œuvres, 05 affiches, 111 photos, 2 plaques, 4 panneaux et une installation. Il sera ouvert au public du mardi au dimanche.

Comme artistes, le MuCAT a fait appel à Aboudia, Alberto, Dévé, Djeka, Franck Ezan, Japhet, Koun, Obou, Cédric Tchinan Yseult Digan, Zifu et Zoro Zipa. A eux, s’ajoutent les photographes Barnus Gbékidé, Gaël Gelle et Mobio.

Pour joindre l’utile à l’agréable pendant les deux mois d’exposition, le MuCAT propose au public des ateliers qui auront lieu les jeudi et samedi sur réservation et qui porteront sur les graffs et la peinture. Aussi, aura-t-il une projection du film ‘’Bronx Barbes’’ tous les samedi, également sur réservation.

Présents aux côtés de Nathalie Varley, les artistes Kouassi Alberic (Alberto), Kouamé Kouadio Franck (Japhet), Zoro Zipa et Jean Baptiste Djeka se sont réjoui de la tenue de cette exposition, qui met en valeur l’œuvre des artistes dits ‘’de la rue’’.

Pour le professeur Alberto, coordonnateur des artistes pour cette exposition, le Street-Art a toute sa place dans la société, car c’est un art à part entière qui obéit à des règles, à des codes bien définis. « C’est un art d’engagement, un art de dénonciation, un art de combat, qui fait son bonhomme de chemin en Côte d’Ivoire », dira-t-il.

Raphael Okaingni

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