Show case du Tématé-Jazz / Vivi Makado invite le public à venir ‘’déguster’’ la sauce Dan

Artiste ivoirienne, Vivi Makado a intégré en 2012 l'orchestre 100% Féminin Bella Mondo comme Lead Vocal. Un passage qui lui a permis d'amplifier ses atouts artistiques et de participer à des festivals en France, Belgique, Hollande, Mali, Gabon, Burkina Faso, Bénin et Côte d'Ivoire. Après plusieurs collaborations et un passage dans l'orchestre de la RTI, elle a décidé de lancer son style, le Tématé-Jazz. Elle s’est livrée à Infos d’Ivoire entre deux répétitions. La suite de l’interview !

Lire la 1ère partie ici

Vous êtes en plein dans les préparatifs d’un événement pour le 14 mai prochain. Dites-nous-en plus ?

C'est un grand événement, c’est le Show Case de Vivi Makado. Donc nous sommes au labo pour la création, parce que là-bas il faut donner le meilleur et encore le meilleur de nous-mêmes. C'est le 14 mai à partir de 19 heures à la fabrique culturelle des II-Plateau pour un show inédit. J'invite tout le monde parce que Vivi Makado prépare du lourd.

Quel sera le contenu de cette soirée ? 

Le contenu de cette soirée sera la danse, le chant. Ça sera du djembé parce que le Tématé-Jazz, c'est le Djembé, le chant, la danse. Les gens seront vraiment servis agréablement.

Quels sont les projets à long terme de Vivi Makado ? 

C'est déjà la reprise des tournées, qui sont suspendues. Nous prions le Seigneur pour que cette maladie (ndlr : Coronavirus) nous laisse enfin. Il y a des tournées qui sont en vue à l'extérieur du pays, à l'international. Ici aussi, en Afrique pourquoi pas ? Il y'a des projets de studio, de repères, d’endroits où les gens vont venir s'amuser. Des endroits où Vivi aura un espace pour que les gens viennent s'amuser, viennent apprendre encore ce qu’est le Tématé-Jazz.

Vivi Makado pense-t-elle à un concert ? A quelle date ? 

Vous voyez, les concerts on en fait, et c'est vraiment toute l'année. Parce que tous les deux mois, Vivi Makado a un show case ou un concert.

Je veux parler d'un grand concert, au Palais de la culture par exemple ? 

Bien sûr Vivi Makado vise le Palais de la culture. Et la date, c'est pour 2022. Nous mettons cela en prière et nous travaillons. Si Dieu nous donne la santé et la force, nous irons au Palais de la culture. Le projet de Vivi est d'aller au palais de la culture pour faire montre de son talent et démontrer les pas du Tématé-Jazz à toute la nation.

Parlons formation, quel a été le parcours de Vivi Makado pour arriver à la musique ?

En terme de formation, Vivi Makado a appris sur le tas dans des chorales, les piano-bars. Et je dirai que cela forme plus. Mon passage à l'orchestre de la RTI m'a donné encore plus de capacité et avec l'orchestre Bella Mondo, j’ai appris beaucoup sur l'art de la scène, parce que présente sur les grandes scènes à l'international. Ce sont des expériences que nous avons vécues et qui nous donnaient la force de pouvoir nous remettre en cause à chaque fois. Je n’ai jamais été à l'INSAAC (ndlr : Institut National Supérieur des Arts et de l'Action Culturelle), j’ai appris sur le tas. Je suis une autodidacte. Sinon tous mes musiciens sont sortis de l'INSAAC.

Parlant de musiciens, nous constatons que vous avez une équipe. Comment se fait l’organisation autour de Vivi Makado ? 

Vivi Makado a un staff complet, j’ai ma team qu'on appelle ‘’Makado impact’’. Il y a des musiciens, 8 au total. Il y a le staff de la communication, le manager général, Gilles Ekissi. Ils font un travail formidable autour de Vivi Makado. C’est tout cet ensemble qui gère la page, les sorties, les musiciens et les choristes. Tout le monde se donne à fond à ‘’Makado impact’’ pour qu’on ait des résultats.

Avez-vous un mot de fin ?

Je dis merci à Infos d’Ivoire et infosdivoire.net pour cette opportunité qu'ils me donnent de pouvoir m'exprimer et montrer ce que je sais faire. Je profite pour lancer un appel à tout le monde. J’invite chacun à venir découvrir le Tématé-Jazz le vendredi 14 mai à la fabrique culturelle des II-Plateau à partir de 19 heures 00. Nous allons manger de la sauce Dan.

Lire la 1ère partie ici

Par Raphael Okaingni