Retour en Côte d’Ivoire / Le dernier mot revient à Laurent Gbagbo lui même
- Publié le 21, mai 2021
- POLITIQUE
Le Front populaire ivoirien (FPI), par la voix de l’ex ministre Léon Emmanuel Monnet a animé une conférence de presse, le jeudi 20 mai 2021 à Abidjan Cocody pour dévoiler l’organisation autour du retour du Président Laurent Gbagbo.

Léon Emmanuel Monnet, Coordonnateur général des activités pour le retour de Laurent Gbagbo, a estimé à l’entame de son propos que Laurent Gbagbo « souhaite que son retour au pays s’inscrive dans un esprit de réconciliation nationale et de rassemblement autour de la Côte d’Ivoire ». A l’en croire, le Président Laurent Gbagbo a demandé que l’organisation de son accueil s’ouvre à toutes les sensibilités politiques, à la société civile, aux couches socioprofessionnelles au-delà de son parti afin de lui garantir le caractère national.
Pour ce qui est de l’organisation propre de l’accueil, Léon Emmanuel Monnet a dévoilé les structures commises à cette tâche, qui pour lui n’est pas chose aisée. Il s’agit d’une Coordination générale présidée par lui-même et composée de deux vice-présidents (Koffi Aboua Joseph et Séhi Gaspard) et d’un secrétaire permanent (Roger Dakouri). A côté de la Coordination générale, se trouvent le Comité national composé de 13 membres et des Commissions techniques, dont mobilisation, protocole, accueil et hébergement, finances, communication, logistique, restauration, santé et la commission relation extérieure.
En ce qui concerne la date effective de son retour en Côte d’Ivoire, le conférencier a soutenu que le président Gbagbo « suit de près l’évolution des préparatifs de son accueil et qu’une fois les réglages terminés, il va lui-même déterminer la date précise de son retour à Abidjan ».
Répondant à une question sur les manifestations constatées ici et là contre le retour de Laurent Gbagbo, Léon Emmanuel Monnet a estimé que les victimes de la crise se trouvent partout et dans tous les camps, à commencer par le Président Laurent Gbagbo lui-même. Puis d’ajouter concernant l’aspect sécurité : « Ce n’est pas à nous de rendre justice mais à l’Etat de Côte d’Ivoire de prendre toutes les dispositions pour que le président Gbagbo rentre en sécurité dans son pays. Pour les marches, ce n’est pas à nous de nous confronter mais à l’Etat de Côte d’Ivoire de prendre ses responsabilités ».
Revenant sur l’audience à huis clos du mardi 18 mai 2021, avec le Premier ministre Patrick Achi, le conférencier a estimé qu’elle n’a pas été ouverte à la presse parce qu’il était question de discuter des aspects liés à l’intimité du Président Laurent Gbagbo, notamment à sa sécurité.
Raphael Okaingni