Reconversion / Murielle Ahouré lance la construction d’une cité

La sprinteuse ivoirienne, Murielle Ahouré, a lancé ce jeudi 07 octobre 2021 à Abidjan-Plateau, la construction de la ‘’Cité Général Mathias Doué - El Kana‘’ à Ahoué, sur la route d'Alépé.

La championne de l’athlétisme a signalé d’emblée que ce projet est celui de son défunt père. « Il y a quelques années de cela, un homme a muri l’idée de servir le Chef d’Etat-Major Général, Mathias Doué la communauté. Il nourrissait et chérissait un rêve qu’il souhaitait voir se réaliser. Cet homme croyait en des valeurs telles que l’amour du prochain, la solidarité. Il a toujours estimé que s’il y a bien une chose qui symbolisait parfaitement ses valeurs, c’était la famille. Qui dit famille, dit une maison (…) Cet homme c’était mon père, le Chef d’Etat-Major Général, Mathias Doué », a raconté Murielle Ahouré.

Pour sa part, Serge Doh, le manager de l'athlète, a signifié que même si Murielle Ahouré n'a pas encore mis un terme à sa carrière sportive, il est temps de penser à sa reconversion. Il ne faut pas attendre la fin de la carrière pour chercher ce qu’il faut faire. « Je voudrais vous rassurer, Murielle Ahouré est encore là jusqu’au prochains Jeux Olympiques (JO) de 2024 à Paris (...) Ce projet fait partie de plusieurs autres qui seront dévoilés plus tard », a estimé le manager.

Porté par la Société Africaine d’Investissement et de Développement (SAID), ce projet selon le directeur général Kouamé Adié, est pensé pour une superficie totale de 52 hectare à terme. Il est situé à Ahoué, à 7 km d’Abidjan, sur la route d’Alépé. Toutefois, la phase 1 de la cité occupera une superficie de 10 hectares avec un total de 288 logements dont 133 villas basses de 3 et 4 pièces, pour un coût estimé entre 3 et 5 milliards Fcfa.

Cette cité prévoit des espaces verts, des espaces de jeu et de sport, des centres commerciaux, un centre de traitement des déchets et eaux usées de la cité, des écoles primaires et secondaires. Puis, selon le directeur général, une partie sera réservée aux sportifs ivoiriens qui souhaiteraient avoir un chez eux.

Raphael Okaingni