Phénomène de migration / La vérité ‘’cachée’’ aux populations

Le phénomène de la migration clandestine occasionne des milliers de morts chaque année dans la mer ou dans le désert. Dans l’objectif de lutter contre ce fléau et de promouvoir la migration régulière, Infos d’Ivoire vous livre la face cachée de la migration.

La migration se définie comme le déplacement d’un peuple, d’une tribu ou d’une personne d’un point A vers un point B. A la base, la migration n’est pas une chose à proscrire dans la mesure où elle obéit à une recherche de mieux être, de réalisation de soi, de quête de stabilité, de réussite sociale et financière. Cependant, la migration clandestine ou irrégulière a pris le pas sur ce mouvement qui devait être organisé, pensé, réfléchi et préparé. Du coup, au lieu d’être une source de réalisation, de bonheur, la migration du fait de l’aspect clandestin et de tous les risques qui l’entourent, est devenue une cause principale de mortalité, dont la majorité des victimes demeure des ressortissants du 1/3 monde.

La migration enrichi les pays d’accueil

Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, la migration est en général source de développement pour les pays et d’enrichissement pour les migrants. On estime à plus de 250 millions les migrants à travers le monde, selon les données de l’OIM. Ces personnes apportent leurs compétences, contribuent à la croissance économique et à l’enrichissement social du pays où ils se trouvent. Indépendamment du pays d’accueil, la majorité des migrants travaillent et boostent l’économie nationale. Lorsqu’ils sont socialement intégrés, leurs apports positifs s’étendent sous plusieurs aspects de la vie.

Les migrations dans une même sous-région

La conscience collective a tendance à penser que la migration s’effectue uniquement des pays pauvres vers les pays riches, ou des pays du sud vers les pays du nord ; ce qui est assez faux. Il faut savoir que la majorité des migrations internationales se fait entre pays d’une même sous-région. Ce qui explique par exemple que les migrations en Afrique de l’ouest se font à 80% à l’intérieur de la sous-région. La migration vers les pays occidentaux ne représente qu’une fine partie de ce flux migratoire. Elle est mise sous les feux des projecteurs parce qu’en réalité c’est elle, aussi petite soit-elle, qui occasionne les nombreux décès ou disparitions ; pour la simple raison qu’elle est pratiquée dans la majeur partie de la mauvaise manière, avec des moyens, pas toujours sûrs. Il faut donc se tourner vers des opportunités locales ou la migration régulière.

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Raphael Okaingni

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