Nuisance sonore / Ange Djeni s’interroge sur le rôle des collectivités locales pour remédier au mal
- Publié le 31, mar 2023
- SOCIETE
La nuisance sonore est considérée comme un bruit engendré par un individu, un comportement, un objet, un animal qui vient troubler la tranquillité des voisins ou peut porter atteinte à la bonne santé de l’homme, à son bien-être et à son épanouissement social.
Il existe différents types de nuisances sonores à savoir émissions des bruits du voisinage. Elle peut également être définie comme tout trouble par des bruits, qui au-delà d’un certain seuil auditif constitue un évènement anormal.
Les nuisances sonores constituent de nos jours, un véritable problème de société, un problème de santé publique pour nos populations. Les différentes directions techniques des Mairies reçoivent de la part des populations, de nombreuses plaintes et interpellations, notamment à l’encontre des tenanciers de maquis ; les responsables des lieux des cultes sont aussi souvent responsables.
C’est pourquoi, l’Etat a créé l’ANASUR (Agence Nationale de la Salubrité Urbaine), afin d’apporter une solution. L’ANASUR dispose en son sein, d’une brigade pour juguler ce fléau qui est considéré comme un véritable casse-tête malgré la prise d’un décret en octobre 2016. La situation demeure un sujet sensible pour nos décideurs.
Comme le stipule la Loi, les Maires sont responsables de la tranquillité des communes. C’est pourquoi, toutes activités générant des bruits, qui troublent la quiétude des populations (les véhicules automobiles, le son des appareils électroménagers, le vacarme des machines, etc.), sont considérés comme nuisances sonores ce qui impacte négativement la santé mentale des populations et peuvent être à terme, source de conflits au sein des différentes communautés.
Malgré le Décret du Gouvernement, y compris les actions des collectivités locales, le mal persiste au sein de notre société.
Nos élus locaux devraient donc associer les leaders d’opinions dans leur ensemble pour une action de sensibilisation d’envergure dont l’impact pourrait apporter des fruits concrets. Faudrait aussi associer les médecins afin qu’ils sensibilisent les populations sur les effets néfastes du bruit sur la santé des citoyens, sans oublier de promouvoir le décret du 12 octobre 2016.
Les décideurs politiques doivent initier de débats télé, associer les influenceurs, les leaders d’opinion, pour parler de cette thématique importante. C’est en déployant ces actions que l’on peut espérer un résultat appréciable pour la quiétude des populations.
Le Gouvernement doit prendre ce sujet de société au sérieux en corsant la répression auprès des personnes qui s’adonnent aux nuisances sonores. Au regard de l’urbanisation galopante et du flux massif des populations en ville, il faudrait créer des structures adéquates pour apporter des solutions concrètes aux nuisances sonores.
Ange Djeni, Analyste Politique