Migration irrégulière et sensibilisation / Dix ex-migrants formés au Street Art par l’OIM
- Publié le 01, mar 2022
- ARTS - CULTURE & DIVERTISSEMENT
Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), après l’étape de la danse a décidé de former des migrants de retour au Street Art. Dix ex-migrants ont été au démarrage de ce projet, le samedi 26 février 2022 au Segla Digital, à Cocody II-Plateaux.
Donnée par Albéric Kouassi et Ange Koua, tous deux enseignants à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts, cette formation a pour objectif de sensibiliser la population sur les conséquences d’une migration illégale à travers des bandes dessinées.
Professionnel de la peinture, Albéric Kouassi a inculqué les bases de cette discipline à ses étudiants du jour. Il a indiqué que l’art, en tant qu’outil puissant permettant de véhiculer des informations, peut être utilisé comme moyen de sensibilisation efficace contre le phénomène de la migration irrégulière.
L’enseignant a procédé à un rappel basique sur le fondement des couleurs primaires et secondaires. « Le bleu, le jaune et le rouge sont dits Primaires par ce qu’elles ne s’obtiennent pas par un mélange. Et celles dites secondaires (orange, violet, vert…) se conçoivent par le mélange des Primaires », a-t-il enseigné. Avant d’indiquer à ses ‘’étudiants’’ que « le mur qui doit être peint, est blanchi d’abord, car le blanc fait ressortir la magnanimité des couleurs appliquées aux représentations ».
Second maitre de circonstance, Ange Koua, a pour sa part, insisté sur les faits dangereux que peuvent entrainer un message mal lâché. Il faut donc, pour lui, éviter les messages connotés. C’est-à-dire les messages penchants sur une souche sociale, un groupement linguistique ou ethnique.
Aussi, a-t-il conseillé que, pour protéger la population et les représentations, « tous résidus (objets utilisés dans l’accomplissement de la tâche) doivent être débarrassés après avoir fini le travail ».
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C’est heureux d’avoir appris des connaissances nouvelles que les 10 ex-migrants sélectionnés pour ce projet Street Art sont repartis en famille.
Paterne Amani