Journée de la veuve / FIVAKK dénonce les abus et demande une amélioration des conditions de vie

La Fondation Internationale Veuves d’Afrique Kissah Koné (FIVAKK) a organisé la journée internationale des veuves, le samedi 26 juin 2021 à Koumassi. Cette cérémonie a été l’occasion pour la fondatrice, Kissah Koné de lancer un appel aux autorités administratives afin d’améliorer les conditions de vie sociale des veuves.

Le directeur de Cabinet du ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Djiké Raymond Claude, a, au nom de la ministre Nassénéba Touré, rassuré les veuves qui vivent des situations dramatiques qu’elles ne sont pas seules.

Selon la présidente de FIVAKK Kissah Koné, après le décès de leurs conjoints, les femmes sont confrontées à des difficultés notoires, notamment la maltraitance de la veuve par la belle-famille, la confiscation des documents administratifs liés au décès de leur conjoint, la privatisation de la veuve de son droit d’avoir accès à la dépouille de son époux au sein d’une pompe funèbre, la stigmatisation, etc.

« Il est temps de lever la voix afin que des dispositions soient prises pour éliminer ces maltraitances inculquées à la veuve déjà fragilisée par la perte de son époux. Il faudra réglementer l’octroi du certificat de décès qui a priori devait revenir à l’épouse et aux enfants du défunt » a-t-elle décrié.

Conscientes de ces problèmes, Kissah Koné et son équipe travaillent à amener ces veuves à être autonomes, à ne pas toujours tendre la main et à compter sur elles-mêmes, à travers des formations sur des activités génératrices de revenus.

Pour le compte des veuves, la parole a été donnée à Nogogongon Diomandé, qui a décrié les violentes faites à leur égard. Avant de demander que le nécessaire soit fait pour sauvegarder et faire progresser les droits des veuves.

Notons que la journée internationale de la veuve a été proclamée, à travers la résolution A/RES/65/189 du 21 décembre 2010, par les Nations Unies. Elle est célébrée tous les 23 juin.

Adama Traoré