En visite à Daoukro / Laurent Gbagbo remercie le couple Bédié
- Publié le 12, jui 2021
- POLITIQUE
Pour Laurent Gbagbo, sa visite à Daoukro, tenue du samedi 10 au dimanche 11 juillet 2021, est une visite de reconnaissance, même s’il reconnait qu’elle a l’allure d’une visite politique. D'ailleurs, un tête à tête entre les deux hommes s'est tenu dans la matinée du dimanche 11 juillet 2021.
« Chers amis, on se reverra et je parlerai. Parce que pour le moment, même si mon Merci ressemble à la politique, bon pour le moment, je ne peux pas encore parler (…) 𝗝𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀 𝘃𝗲𝗻𝘂 𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗮𝘂 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗕é𝗱𝗶é 𝗲𝘁 𝗮̀ 𝗠𝗮𝗱𝗮𝗺𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗺𝗲𝗿𝗰𝗶𝗲 𝗯𝗲𝗮𝘂𝗰𝗼𝘂𝗽, 𝗷𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗺𝗲𝗿𝗰𝗶𝗲 𝗲́𝗻𝗼𝗿𝗺𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁. 𝗟𝗲 𝘃𝗼𝘆𝗮𝗴𝗲 𝗾𝘂'𝗶𝗹𝘀 𝗼𝗻𝘁 𝗲𝗳𝗳𝗲𝗰𝘁𝘂𝗲́ 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗕𝗿𝘂𝘅𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀, 𝗶𝗹𝘀 𝗻𝗲 𝘀𝗮𝘂𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗷𝗮𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗲 𝘃𝗼𝘆𝗮𝗴𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗺𝗼𝗻 𝗰œ𝘂𝗿. 𝗤𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗹𝗲 𝗣𝗿é𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗕é𝗱𝗶é 𝗱𝗶𝘁 𝗾𝘂'𝗶𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘃𝗲𝗻𝘂 𝗺𝗲 𝘀𝗮𝗹𝘂𝗲𝗿, 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷'𝗮𝗶 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶 𝗰𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿, 𝗷𝗲 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝘀 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗶𝗹 𝗳𝗮𝗹𝗹𝗮𝗶𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗲 𝘃𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗹𝗲 𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘃𝗮𝗻𝘁 𝘀𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝘁𝘀, 𝗱𝗲𝘃𝗮𝗻𝘁 𝘀𝗼𝗻 𝗽𝗲𝘂𝗽𝗹𝗲 𝗲𝘁 à 𝗗𝗮𝗼𝘂𝗸𝗿𝗼. 𝗠𝗲𝗿𝗰𝗶 ! 𝗠𝗲𝗿𝗰𝗶 ! 𝗠𝗲𝗿𝗰𝗶 !
Il ne faut pas beaucoup pour faire le bonheur de quelqu'un qui est dans la détresse. Il ne faut pas beaucoup pour faire la réconciliation dans un pays. Il faut se dire les vérités au moment où il faut les dire. Il faut se dire les vérités pour que les vérités guérissent, et pour que les vérités soignent. Et il ne faut pas les dire pour blesser. Je ne dirai pas des vérités pour blesser mais je dirai les vérités qui doivent guérir. C'est pour ça que je suis à Daoukro », a déclaré Laurent Gbagbo chez Bédié.
Resté fidèle à son style, Laurent Gbagbo a rappelé ses premiers souvenir à Daoukro, qui remontent à 1990. Alors qu’il était candidat à la Présidence de la République contre le Président Houphouët-Boigny, Henri Konan Bédié avait laissé des instructions pour le recevoir dans le respect de la tradition Akan. Il a saisi l’occasion de cette visite pour lui traduire ses remerciements pour ce geste.
A ses remerciements, l’ex-Président de la République, Laurent Gbagbo a associé les chefs traditionnels, les religieux, les artistes, les cadres du PDCI, la fanfare et toute la population de Daoukro.
Raphael Okaingni