Dégradation de l’Environnement / Un forum pour réfléchir sur la réhabilitation des sites miniers en Afrique

"Réhabilitation des sites miniers en Afrique : défis et Opportunités " tel est le thème du forum africain de l'environnement dans les industries extractives (FAFEIX), organisé par l’ONG Agir pour l’Environnement dans les Industries Extractives (AEIE), qui se tiendra du 19 au 21 février 2025 à Yamoussoukro. En prélude de cet événement international, une conférence de presse a eu lieu le mercredi 9 octobre 2024 à Cocody pour expliquer les défis et rendre compte des opportunités dans le secteur.

Bohoussou Kouakou Raymond, commissaire général du FAFEIX et président de l’ONG Agir pour l’Environnement dans les Industries Extractives (AEIE), crée en 2020, a ouvert la conférence en exprimant l’urgence de réhabiliter les sites miniers dégradés.

Il a souligné que la mauvaise gestion de l’exploitation des ressources naturelles a provoqué de graves conséquences environnementales. « L’Afrique, riche en ressources naturelles, fait face à une exploitation non durable qui entraîne déforestation, pollution des eaux et des sols, affectant directement les populations locales », a-t-il averti.

Les défis environnementaux liés aux industries extractives sont vastes, et le FAFEIX ambitionne d’en être la plateforme de solutions. Des ateliers de formation, des expositions et des visites de terrain seront organisés pour illustrer concrètement ces enjeux.

Prof. Kouadio Georges, représentant le ministre de l’Environnement, a quant à lui souligné que la réhabilitation des sites miniers s’inscrit dans la lutte contre le changement climatique. Il a mis en avant la perte de biodiversité que subit la Côte d’Ivoire en raison des pratiques minières non régulées.

Staël Sotigui Enokou, intervenant au nom de l’Abidjan Legacy Program, a rappelé l’objectif de restaurer 4.500 hectares de terres dégradées par l’orpaillage clandestin. Elle a salué le rôle du FAFEIX en tant que catalyseur de collaboration entre les gouvernements, les entreprises et la société civile.

TG

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