Dédicace / Une œuvre littéraire pour célébrer les 30 ans du Zouglou
- Publié le 28, avr 2021
- ARTS - CULTURE & DIVERTISSEMENT
Éric Cossa, journaliste à Top Visages / Top Visages.net et Serges N’Guessant, journaliste au quotidien Fraternité Matin ont procédé, le mardi 27 avril 2021, à la maison de la Presse à Abidjan-Plateau, à la dédicace de leur ouvrage intitulé ‘’Zouglou 30 ans ‘’Gbê est mieux que Drap’’.

Cette œuvre de 104 pages, écrite dans un style journalistique et divisée en sept chapitres retrace les 30 ans de la musique Zouglou depuis 1991 à 2021. Selon les auteurs, la célébration des 30 ans de ce genre musical ivoirien a été l’une des raisons qui a suscité la rédaction de ce livre.
« C’est notre façon à nous en tant qu’historien du quotidien de célébrer le Zouglou. C’est également notre façon à nous d’apporter notre témoignage par rapport à ce que nous avons connu de 1990 jusqu’en 2021 », a affirmé Serges N’Guessant.
Il a par ailleurs indiqué que le titre ‘’Gbê est mieux que drap’’ est une manière pour les faiseurs de cette musique de dire les choses telles qu’elles sont. « Le sens du Zouglou, c’est de relater les faits tels qu’ils sont. La philosophie du Zouglou, c’est de critiquer la société et proposer des solutions. Le titre est comme pour dire, la vérité sur le Zouglou », a-t-il déclaré.
Donnant l’origine de la musique, Éric Cossa a indiqué qu’elle vient du ‘’Wôyô’’. « Le Zouglou est né dans les cités universitaires de Yopougon dans les années 1990. Et la première production discographique a été faite par Poignon et Julien Bouabré en 1991 au grand dam de Serge Bilé et son groupe, qui eux étaient encore en studio », a-t-il dit.
Revenant sur l’origine même du nom Zouglou, les journalistes soutiennent « qu’il vient du Baoulé et signifie ‘’c'est quoi ça ! Qu'est-ce qui est bizarre comme ça !’’. ». Selon eux, ce nom a été inventé par deux lycéens ivoiriens, ainsi que sa chorégraphie, au milieu des années 1980 à Gagnoa. Il s’agit de Christian Gogoua alias Joe Christy et Serge Bruno Porquet dit Opoku Nti.
Adama Traoré