Cherté de la vie / Après échange avec le ministère, la marche du mercredi 21 maintenue
- Publié le 19, jui 2021
- ECONOMIE
L'Initiative Citoyenne contre la Cherté de la vie (ICC) s’est prononcée dans une déclaration, suite aux échanges avec le ministre du Commerce et de l'Industrie, le dimanche 18 juillet 2021 au Plateau.

Dans sa déclaration de ce lundi 19 juillet 2021, l'Initiative Citoyenne contre la Cherté de la vie (ICC) a décidé de maintenir sa marche. Car dit-elle, le ministre du Commerce Souleymane Diarrassouba, après avoir reconnu être à l'initiative des échanges, a demandé la suspension de la marche pour laisser au gouvernement le temps de prendre les mesures nécessaires.
Une proposition qui n’a pas eu écho favorable auprès des initiateurs, estimant que cette rencontre devait permettre d’aboutir à des décisions concrètes contre ce problème social, qui devient de plus en plus sérieux et dangereux.
Pour les initiateurs de la marche citoyenne lancée contre la cherté de la vie le samedi 17 juillet 2021 et prévue se tenir ce mercredi 21 juillet 2021, le ministre est resté très évasif en indiquant que dans une économie libérale, la fixation et la régulation des prix n'est pas sous le pouvoir du gouvernement. Puis, il a mentionné que la procédure impliqué plusieurs acteurs dont le secteur privé, qui joue un rôle primordial.
Selon Franck Zoro Bi Ballo, premier responsable de ICC, cette affirmation laisse croire que c'est le secteur privé qui détient le pouvoir en Côte d’Ivoire ; et qu’il peut faire la pluie et le beau temps. C’est pourquoi, face à ce qu’il qualifie d’incompétence ou de manque de volonté du ministère du Commerce et de l'industrie à résoudre ce problème, l'ICC décide de maintenir la marche, en attendant les décisions du conseil interministériel extraordinaire sur la cherté de la vie, prévue pour ce lundi 19 juillet 202.
Franck Zoro Bi Ballo, a par ailleurs appelé tous les ivoiriens soucieux du bien-être collectif à se mobiliser pour leur propre bien, sans considération des clivages sociaux, de la peur, des menaces ; et à venir dire aux yeux de la société que la situation doit changer. « La Cherté de la vie n'a ni camp, ni religion, ni parti politique, ni couleur de peau. Elle touche tout le monde et c'est ensemble qu'on pourra changer les choses », a-t-il exhorté.
Adama Traoré