Cancer de la prostate / Il faut au moins 21 éjaculations par mois pour protéger sa prostate

Le mois de novembre est consacré à la lutte contre le cancer de la prostate. Dénommé ‘’Novembre bleu’’ cette lutte est peu connue comparativement à octobre rose, dédié au cancer du sein. C’est pour changer la donne que Agnès Kraidy, en partenariat avec la PISAM, a organisé une journée ‘’Novembre bleu’’ en faveur des journalistes hommes et des professionnels des médias, ce lundi 22 novembre 2021.

Présidente de la Fondation Agir contre les Cancers (FAC), Agnès Kraidy a soutenu que l’objectif recherché est de sensibiliser les hommes de médias afin de faire écho à ‘’Novembre bleu’’, pour que les années prochaines le mois de novembre soit totalement ‘’bleu’’.

« Le cancer qui nous tue aujourd’hui est le cancer de l’ignorance, le cancer de l’indifférence (...) plus on sait, mieux on fait savoir. Il faut être bien informé pour bien informer », a estimé Agnès Kraidy. Puis, elle a invité à ne plus attendre la maladie avant de se rendre à l’hôpital.

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Conférenciers du jour, les docteurs Bodjré Kouamé (urologue) et Sangaré Hassan (oncologue), intervenant à la PISAM, ont rassuré l’auditoire que plus l’homme a des éjaculations, plus il protège sa prostate. « Il faut au moins 21 éjaculations par mois pour protéger sa prostate », diront-ils. Avant de préciser qu’un homme sur huit (1/8) a le cancer de la prostate dans le monde.

Pour ce qui est des chiffres, en 2020 ce sont 19 292 789 nouveaux cas de cancers qui ont été diagnostiqués dans le monde, dont 17 300 cas en Côte d’Ivoire, parmi lesquels 2757 cas de cancers de la prostate. Le cancer de la prostate est le 2ème cancer le plus incident en Côte d’Ivoire après celui du sein, et le 1er cancer de l’homme dans notre pays.

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Les spécialistes ont préconisé le dépistage précoce, d’où l’invitation à se faire consulter dès la quarantaine révolue. Dr Sangaré Hassan a d’ailleurs affirmé que tous les hommes sont appelés à faire un cancer de la prostate à un âge avancé. Les facteurs de risque sont l’âge, la race, les antécédents familiaux, l’environnement, l’alimentation…

Notons que cette journée de sensibilisation des hommes de médias s’est achevée par une visite guidée des installations de la PISAM et par une séance de dépistage gratuit pour les journalistes de 42 ans et plus.

Raphael Okaingni

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