Atelier de danse et d’acceptation de soi / Huit migrantes de retour bientôt en spectacle
- Publié le 18, oct 2021
- ARTS - CULTURE & DIVERTISSEMENT
Initiative de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), dans le cadre du projet Migrant as Messenger (MaM), l’atelier de formation de danse et d’acceptation de soi ‘’Body acceptance’’ poursuit son chemin. Le samedi 16 octobre 2021, les apprenantes étaient réunies autour de la danseuse professionnelle Paule-Marie Assandre, à Cocody-M’Pouto, en vue d’affiner leurs gestes pour les spectacles grandeur nature à venir.

« Encadrés et dirigés par la professionnelle Paule-Marie Assandre, 8 femmes volontaires sont coachées et aidées à l’acceptation de soi par des cours de danse et des séances d’écoute. Ce, en vue d’avoir une meilleure image corporelle et une estime de soi à court terme, puis à prendre des initiatives et mener à bien des projets personnels à long terme », tel est le sens de l’atelier ‘’Body acceptance’’.
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Concept lancé par la danseuse professionnelle, en partenariat avec l’OIM, ‘’Body acceptance’’ est un atelier de danse pensé et conçu pour le bien-être de la femme. C’est un programme de 3 mois, avec 2 heures de sessions par semaine, pour libérer le corps via la danse et la parole. Il a débuté le 28 août et prendra fin le 06 novembre 2021.
Dans l’intervalle, les 8 candidates volontaires du projet Migrants as Messenger (MaM) de l’OIM réaliseront et participeront à 3 spectacles de danse, les jeudi 21, 28 octobre et 11 novembre 2021 au Sofitel Hôtel Ivoire. Ce sont Gohou Alida Diane (commerçante), Cissé Awa (étudiante), Mecasson Angèle (commerçante de pagne), Tian Lou Emma (coiffeuse), N’Guessan N’Guessan Généviève (restauratrice), Konaté Aïcha (commerçante), Diarrassouba Madjika, (agent commerciale) et Koudou Ange Jocelyne (aide-soignante).
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« Pour moi c’est un immense plaisir, car ce n’est pas facile de revenir et s’exposer devant tout le monde, vu que nous avons été confrontés au viol et certaines pratiques malsaines et déshumanisantes qui ont causés des traumatismes. Lorsque tu retournes dans ton pays, tu es réduit à néant comme un nouveau-né. Le fait de participer aux ateliers d’acceptation de soi et de danse nous libère de ce que nous avons enduré. Cela nous permet de mieux nous insérer socialement, d’avoir une vie épanouie et heureuse » a expliqué Tian Lou Emma.
Konan K. Toussaint